Un peu d'histoire
L'origine du Genest-Saint-Isle
Le bourg du Genest trouve son origine dans un domaine agricole gallo-romain s’appuyant au sud sur la voie romaine allant du Mans à Corseul par Laval. Le tracé de cette voie romaine est partiellement visible sur la commune, aux abords du Haut Bourg et de Maineuf. Une borne milliaire du Genest-Saint-Isle est actuellement visible dans le hall de la mairie de Laval.
Vers 1040, le seigneur de Genesto élève une butte féodale et y bâtit un château en bois.
Au Moyen-âge, la terre et les fiefs du Genest relevaient du comté de Laval par la châtellenie d’Olivet. Elle appartenait avant le XVe siècle à la famille de Quatre Barbes. Le village de Saint-Isle appartenait, quant à lui, à l’abbé de Clermont par son fief du Coudray qui relevait de Saint-Ouen-des-Toits. Le Genest faisait partie du Maine Noir, territoire rassemblant les cités où était cultivé le lin. Cette production à permis aux XVIe et XVIIe siècles l’enrichissement des nobles puis de la bourgeoisie urbaine qui a investi ses capitaux dans la construction de châteaux.
Le charbon a été exploité jusqu’en 1925 tandis que l’or et l’antimoine ont été extraits de 1898 à 1934 dans les mines de la Lucette.
Les communes du Genest et de Saint-Isle ont fusionné au 1er janvier 2000.
Les mines de la Lucette, un filon à l'origine du développement local
Les caractéristiques géologiques du Genest ont permis l’exploitation d’une mine d’or et d’antimoine sur le domaine de la Lucette. Ce gisement d’antimoine, découvert en 1891 par MM Masure et Béasse, a été exploité à partir de 1898 sous la direction d’Henri Herrenschmidt (Société Anonyme des Mines de la Lucette).
L'or et l'antimoine ont été extraits des quartz de la Léverie de 1898 à 1934, avec un pic de production de 1904 à 1914. En 1910 par exemple, on a sorti des mines de la Lucette 7 600 tonnes de minerai d'antimoine et 740 kg d'or pur. En 1908, les mines fournissent en produits antimoniés le quart de la production mondiale.